Ils l'ont vécu

…Le périple supplémentaire s'est plutôt bien passé : d'un côté de très beaux paysages : palmeraies, vallées verdoyantes et dunes de sables ; des gens sympathiques : overdose de thé a la menthe. De l'autre côté, des gens prêt a faire le maximum pour soutirer le plus de dirhams possible aux touristes : visite d'une palmeraie avec un petit détour non prévu par une maison ou l'on vend des tapis ; balade en dromadaire avec une pause pour vendre des fossiles ; visite d'une casbah par des gamins de 8 ans qui tourne a la vente de bijoux ...

Parfois on aimerait être tout seul au milieu du désert pour être tranquille, l'inconvénient c'est que l'on peut facilement s'ensabler. Anecdote : en allant dans le village de Merzouga pour voir les dunes de sable, il fallait emprunter une piste longue de 30 KM avec une 205 junior. Nous nous sommes trompés de piste une première fois et pour rejoindre la bonne, on croyait naïvement qu'il suffisait de couper (plutôt que de faire demi tour), conséquence premier ensablage : ça fout vachement les boules. Heureusement pour nous (et pour les marocains qui nous ont aidés) une petite dizaine de marocains ont surgit de nulle part pour nous aider à sortir de la : coût de l'opération 150 dirhams, après négociations. C'est un moindre mal, sur le coup ça fait même plaisir, on était sorti du pétrin en moins de 10 minutes. Une dizaine de km plus tard rebelote, on se plante a nouveau. Le patron d'un café nous a donné un coup de main. On a mis plus de temps à se dégager (dans ces cas là, utiliser le cric pour soulever la voiture et mettre des cailloux, ou autre, sous la voiture) mais le tarif était moins élevé : il nous a proposé de nous laver les paluches avec un thé à la menthe gratos. C'est une petite anecdote qui met en évidence le contraste devant lequel le touriste moyen se voit confronté. Et encore, heureusement que l'on était jeune et français. Pour des vieux allemands ça doit être pire...